lundi 24 janvier 2011

Pr. Dr. Mhamed Hassine Fantar

Pour la transparence et contre toute forme de confusion



Par Al Hakawaty – Salem Labbène



J'ai l'honneur d'avoir reçu du Pr. Dr. Mhamed Hassine Fantar, le message suivant que je tiens à publier aussitôt dans la transparence la plus totale, l'accompagnant de la réponse que j'ai adressée en retour à cet imminent homme de savoir que j'ai eu comme professeur à l'Institut de Presse et des Sciences de l'Information (IPSI) :



1/ Message reçu :

Cher(e)s collègues et ami (e)s
Cher(e)s
L’Université El-Manar, sur instruction du ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, a pris la décision de suspendre toutes les Activités de la Chaire pour le Dialogue des Civilisations et des Religions. Je le regrette comme vous tous, j’en suis sur !
En attendant il me fait honneur et plaisir d’avoir travaillé grâce à vous tous et à votre sollicitude généreuse pendant des années pour le dialogue interculturel et interreligieux, travail qui se veut une modeste contribution pour la connaissance et la reconnaissance de l’autre, l’acceptation de l’autre, quelles que soient sa religion, sa culture, sa race et sa langue. Comme vous tous, je crois au dialogue et je crois à l’humanité de l’homme.
Je continuerai à travailler dans ce sens avec toutes les instances universitaires et toutes les structures de la société civile qui partagent les valeurs du dialogue interculturel et interreligieux. Je resterai en contact avec vous tous pour la collaboration au profit d’une humanité solidaire, pour la justice et la paix dans le monde. Pour lors, permettez-moi de vous dire merci pour vos apports respectifs à la cause du savoir, de la démocratie, de la liberté et de la justice. Avec votre accord, je resterai en contact avec vous pour une collaboration concertée. Je me mets à votre disposition pour toute collaboration.
Avec mes cordiales salutations.
Pr. Dr. Mhamed Hassine Fantar

2/ Ma réponse

Objet : Tout l'honneur est pour moi

Bonjour cher professeur,
Veuillez d'abord croire que je demeure honoré de vous avoir eu comme professeur puis d'avoir pu, par un témoignage de poète oeuvrant depuis bien longtemps et concrètement par sa démarche poétique, au dialogue interculturel, contribuer à l'une des manifestations organisée par la chaire maintenant disparue que vous dirigiez.
Je tiens, ensuite à vous remercier pour ce message que je viens de recevoir de vous et qui témoigne de votre civisme et de votre valeur intellectuelle que personne n'a le droit de nier.
Ceux qui ont travaillé sous la direction directe ou indirecte du président déchu n'ont pas tous les mains sales. Seule la justice peut trancher ; et la présomption d'innocence demeure la règle première de la société des droits et des institutions à laquelle la volonté du peuple vient de rendre toute sa valeur.
Aussi le caractère propagandiste et communicationnel dominant de la chaire que vous présidiez ne peut en aucun cas faire oublier le caractère noble des principes scientifiques et authentiquement culturels sur la base desquels cette institution a été fondée au départ.
En conclusion, je n'oublierai jamais que vous aviez lu mes oeuvres poétiques (Mes quatre saisons) et aviez tenu à réagir par écrit, alors que plusieurs "amis" auxquels je les ai offertes n'avaient donné aucune suite pouvant signifier qu'ils en aient lu une seule ligne.
Alors Merci professeur, tout l'honneur est pour moi d'avoir été votre étudiant et d'avoir collaboré la chaire que vous dirigiez.

Toute ma considération
Alhakawaty - Salem Labbène

mardi 18 janvier 2011

Appel aux RCDistes du gouvernement provisoire

par Alhakawaty - Salem Labbène

1/ A Monsieur Mohamed Ghannouchi, premier ministre :

Je crois savoir que vous aviez exprimé votre désir de prendre votre retraite politique bien avant que le président déchu ne vous renomme à la tête du gouvernement d'avant la révolution du jasmin. Croyant en votre intégrité, votre haute compétence, votre parfaite connaissance de vos dossiers et, surtout, votre grand amour pour notre chère Tunise, je me permettrais de vous supplier d'exprimer ce voeux en public aujourd'hui, même si mes informations citées ci-dessus seraient fausses, et de vous engager à vous retirer de la vie politique aussitôt après avoir conduit notre pays à la stabilité définitive et à la démocratie irréversible.


A Messieurs les membres du gouvernement provisoire appartenant au RCD ou réputés comme tels :


Je ne suis pas certain que vous êtes tous aussi indispensables à ce gouvernement provisoire les uns que les autres, mais je m'adresserais à vous tous pour vous prier de démissionner immédiatement de ce parti et de déclarer que vous n'êtes dans ce gouvernement que comme technocrates indépendants. Sinon je vous prie de vous retirer pour vous consacrer aux affaires de votre parti qui vous appelle à son secours et qui , tel qu'il est aujourd'hui, n'est plus qu'une coquille vide qui, de plus, en tant que structure organisée de la sorte, n'a plus de place dans ce pays après la révolution.

Avec mes respects à tous ceux qui ont œuvré, œuvrent ou œuvreront encore pour sauver la Tunisie des dangers du vide constitutionnel et du désordre.





Salem Labbène
Auteur, membre du syndicat des écrivains de Tunisie
comptabilisé, d'office et sans carte d'adhésion, sur le compte du RCD
Rédacteur en chef, cadre (directeur) prisonnier au frigo de l'ATCE