samedi 2 février 2008

Le manifeste (suite)

Mon année sur les ailes du récit / supplément du manifeste / 2 février 2008



Manifeste du Haïkuteur
(supplément)



Lecture du manifeste dans le cadre du cercle culturel des amis du Haikuteur à Monastir

Photo Fethi



Suite à la lecture du manifeste de "mon année sur les ailes du récit", au club de la nouvelle Abul Qassim Chebbi à Tunis, le 26 janvier, à sa publication, le même jour et dans les deux langues, sur les pages de mon atelier, à sa relecture devant le cercle des amis du Haïkuteur à Monastir le 29 janvier et à son envoi, par courrier électronique, à un groupe d'amis intimes,
Et tout en remerciant tous ceux qui, dans leurs réactions, ont exprimé un encouragement, formulé une remarque ou posé une question, directement ou par email, je crois utile, par respect des règles du jeu de l'interactivité, d'apporter dans ces quelques paragraphes supplémentaires, un éclairage sur six points :
1 – Les textes qui résulteront de mon expérience, naitront, tous, des réflexions que j'aurais entreprises, des notes que j'aurais prises et de la rédaction que j'aurais exécutée après la date figurant sur le texte, déjà publié, dont le titre est "caprice d'un matin" et le numéro 0 sur 53. Soit le 06/01/2008.
J'ai prévu de m'astreindre à un programme de vie, de travail et de vadrouille, autant que possible, dans mon espace de vie dans ce pays. Ce qui me permettra de puiser mes sujets dans les richesses que recèlera la vie quotidienne dans la vaste rue tunisienne, ou dans tout autre lieu où j'aurais à me rendre et dont je n'ai, pour le moment, aucune idée. Me mettre à l'écoute du pouls de la rue ne veut aucunement dire l'écriture de textes à caractère journalistique, ni exprimant des impressions brutes ou relatant les faits tels qu'ils se produisent, ni même l'adoption d'une démarche d'écriture nécessairement réaliste.
Je m'engage, au contraire, à faire de mes textes des créations artistiques nées de mon imagination, de mes sentiments et de mes rêves personnels. Des créations se conformant aux règles du récit, que je crois encore acceptables ; celles que je connais déjà, que je vais apprendre en cour de route ou que mes expérimentations me feraient découvrir.
Et, même si je ne m'engage à rien de plus que le texte, je compterai, simultanément à l'écriture, sur ma pratique de la photographie. Je publierai, avec certains de mes textes, certaines des photos que j'aurais prises en cors de route et qui auraient suffisamment d'apport artistique ou illustratif. Surtout si elles seraient à l'origine de l'écriture de ces textes.
2 – L'interactivité demandée aux auditeurs et aux lecteurs n'est pas une participation à l'écriture, à même d'appeler la fixation de droits d'auteurs pour ceux-ci ou ceux là. Je ne demande, en effet, à personne d'enrichir mes textes. Car le défi de la création ne concerne que moi. Il n'y a aucunement, ici, appel à écriture collective. Et il n'est pas question que j'accepte le moindre changement dans les textes publiés. Sauf cas d'omission évidente, de fautes de frappe ou même de fautes de langue. La perfection étant loin d'être ma qualité ; et la signalisation de ce genre d'erreurs faisant partie plus des gestes d'amitié que de l'acte de création appelant droit d'auteur.
Reste que la réaction volontaire du lecteur m'intéresse dans l'absolu. Mais il se pourrait aussi que je choisisse, parmi ces commentaires, certains paragraphes à publier sous la signature de leurs auteurs, après avoir obtenu leur accord. Ce serait dans les livres que je publierais, en cas de succès de mon pari.
Je dois, ici, remercier tous ceux qui ont réagi au manifeste ou au texte (0 sur 53) par l'envoi d'un message sur mon email personnel. Je voudrais rassurer tout le monde que toutes leurs observations, aussi gênantes soient-elles, sont susceptibles d'être insérées directement sous le texte à commenter sur les pages de mon atelier. Je rappellerai, en bas de chaque texte publié, la procédure technique à suivre pour publier un commentaire.
Lecture du manifeste original devant les membres du cercle culturel des amis du Haïkuteur à Monastir le mardi 29 février 2008, en présence de (de gauche à droite) Slaheddine Ben Aoun, Bouraoui Agina, Habib Marmouch, le Haïkuteur, Rafiqa Bhori, Khaled Chnene, Mohamed Hizem, Fethi Labbène / Alaeddine Ayoub s'est retiré avant la prise de laphote pour assurer son émission en direct à Radio Monastir/ Photo Wadia Belaid

3 – L'annonce de mon intention d'apprendre, en matière de récit, de langue ou de toute autre science, n'est nullement une reconnaissance d'ignorance absolue dans l'un ou l'autre des domaines où je me propose d'agir. Ce qui donnerait raison à qui y verrait "de la fausse modestie" ou le vice de forme "qui saperait la légitimité de l'acte décrire à vue, voir celle du manifeste lui même".
Oui je compte apprendre, beaucoup apprendre, de cette expérience ! Mais j'ai une idée très claire de ce que j'ai besoin d'apprendre et de comment y parvenir, par mes propres moyens. Et je sais, au moins, que rien de ce que je cherche ne se trouve dans les programmes de l'école primaire.
Qu'il n'y ait donc aucune crainte de lire sous ma signature des textes ne comportant pas le minimum exigé d'un écrivain digne de ce nom, sachant exactement la valeur de sa plume, mais refusant de se laisser entrainer dans la confusion entre confiance en soi et prétention.
4 - Pour assurer la synchronisation de la mise à jour virtuelle, avec la lecture en présence des membres d'un club ou d'un cercle littéraire, et en vue de garantir la continuité à ce dernier processus, lors d'activités du Club de la nouvelle "Abul Qassim Chebbi" ayant un caractère prioritaire, lors de ses vacances ordinaires ou même pendant mes propres déplacements hors de la capitale tunisienne, je prévois l'association à mon projet du cercle culturel des amis du Haïkuteur à Monastir. En conséquence, j'enverrais chaque texte, avant de le lire dans l'un ou l'autre des deux cadres, à un membre de l'autre cercle, afin qu'il le lise devant ses membres ou leur en donne une copie.
5 - La mise à jour de mon site "Leptypont" pourrait être longtemps retardée. Il m'est avéré, effectivement, que le temps est très serré. Je me contenterai, donc, de mettre régulièrement à jour les deux blogs, qui sont, dois-je le rappeler, le prolongement de ma fenêtre ouverte sur "Leptypont".
6 – Quatre livres seront publiés entre le 8 février 2009 et le 7 février 2010. Nous nous réjouissons de toute proposition de la part de tout éditeur, de Tunisie ou d'ailleurs, en vue de la publication des résultats de cette expérience, immédiatement après son accomplissement. Nous répondrons à toutes les propositions après étude et discussion.

Le Haïkuteur – Tunis
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