jeudi 25 septembre 2008

Recueilli, je badine le texte

Mon année sur les ailes du récit (??/53)
La Boussole de Sidinna / texte 0b/23 - Fenêtre 2 - 26 septembre 2008


A celle qui a dit : "honte à toi, que je sois à toi et demeure encore la plus ancienne atteinte par ce mal. Nulle guérison aujourd'hui que pour les proches, et je n'ai d'accoudoir que toi. Tu es gros. Ta famille et tes amis sont tout de graisse et de muscles." J'ai juré n'être d'aucune force et elle a cessé de croire en moi. Je lui dis, alors, que Mohamed Lamjed Brikcha était encore plus ancien et elle dit "Mais qui c'est celui-là?". Il était donc nécessaire d'opérer un virage au sein du récit pour raconter :

La boussole de Sidinna

Fenêtre 2 :
Recueilli, je badine le texte

Quand j'ai repris la lecture de cette "Fenêtre", avant de la publier, j'ai cru un instant que c'est Mohamed Lamjed Ben Habib Ben Bahri Brikcha qui m'en a dicté ou attribué quelques propos. C'est qu'il voulait, dans le silence et la discipline, se défendre et tenter de prouver, en même temps, sa connaissance de la littérature. Dieu lui pardonne.

M'étonne le texte ! J'y viens comme mon humeur, joyeux ou triste, plaisantin ou sérieux, optimiste ou désabusé. Je l'invite à jouer. Il accepte toujours que je joue avec lui et joue avec moi au gré de mon humeur, jusqu'à ce qu'il soit.

M'étonne le texte. Aussitôt accompli, il met, avant de sortir au grand jour, des masques comme en portent les humains. Ainsi, ne peuvent accéder à ses secrets que ceux qui s'efforcent de s'en approcher, le fréquentant autant que son propre auteur a enduré leur vie commune.

Et puis, m'étonne la petite malice de l'enfant, en l'âme habitée par la création. A peine allégé des douleurs de mon accouchement, je me plais à tenter de démasquer le texte, comme si je ne m’étais pas efforcé de lui créer son masque sur mesure. Que de fois m'a-t-on reproché de m'astreindre à ce qui, à leurs yeux, n'est pas obligation ! Et pourtant, je demeure accro à la fouille dans les marges des textes, parfois bien avant de les écrire, comme s'ils existaient avant moi et comme si mon rôle n'était que de chercher à faire leur connaissance avant de commencer à jouer avec eux. S'accomplissent-ils après tant de peine, et je me remets à fouiller dans leurs marges, comme pour les redécouvrir et, à nouveau, me remets à m'étonner et me sentir heureux de partager mon étonnement avec les autres.


Voici donc "La Boussole de Sidinna", un autre jeu que j'entame en fouillant dans ses marges avant même d'en établir les règles. C'est que, pour moi, le texte demeure un jeu, exactement à l'image du jeu de la vie. Simple espace d'absurdité, il commence par un avènement et se termine par un néant, exactement comme au jeu de la vie dont le terrain est ce monde. Nous venons y passer un laps de temps, compris entre deux coups de sifflet d'un arbitre ; puis nous en partons pour l'éternité.

Si certains de nous choisissent de passer ce temps sur les gradins, à observer, à applaudir qui ils veulent comme ils le veulent, à déverser leur mécontentement sur qui ils veulent, quand ils le veulent ou à montrer, s'ils le veulent, une totale indifférence à l'égard de qui ils veulent ; et si d'autres choisissent de courir avec les joueurs, soufflant dans leurs sifflets, comme des arbitres tentant de faire respecter les règles d'un jeu hérité de leurs ascendants ; il y en a bien quelques uns dont le destin est de jouer, à vue, de leurs entrailles. Ils s'installent dans le jeu, aucunement dérangés par le fait qu'ils s'y trouvent par choix ou parce qu'ils y sont contraints. Ils jouent sur une partie du terrain dont ils tracent, à leur convenance, les limites. Ils établissent à leur jeu des règles qu'ils s'imposent de respecter, sifflant toute enfreinte comme le leur dicte leur humeur. Aussi choisissent-Ils, seuls, leurs adversaires, qui ne sont jamais qu'eux-mêmes.

Mon destin est d'être de ceux-là. Mohamed Lamjed Brikcha n'est qu'un lambeau que j'ai découpé dans mes tripes. Je joue avec lui dans "la Boussole de Sidinna" et il me donne la réplique afin qu'il soit ou que je ne sois point. Car telle est sa question, la mienne !

*****

"En combien de rounds se dispute notre jeu ?"

Au début était donc le calcul. Je demande à Mohamed Lamjed – ou Majda comme l'appelait Sidinna – s'il ne nous faut pas d'abord définir la nature de notre jeu. Il répond que ses conditions ne lui permettent pas ce luxe, que c'est de ma faute si je l'ai appelé à jouer, alors que j'étais déjà engagé dans un autre jeu, encore plus grand, et qu'il n'a devant lui que quelques semaines pour être, sinon je serais contraint de l'avorter.

Ainsi nait la question : Quel inconvénient y aurait-il à ce que la narration parte d'un terrain vague aux contours limités à l'avance, pour que je n’aille pas au-delà ? Quel inconvénient y aurait-il à ce que cet espace me contraigne à construire l'édifice dans une forme architecturale fixée d'avance et que je dois respecter, avant même de savoir quel type de bâtiment je dois édifier ni quels matériaux de construction je peux utiliser ? Le poème "Amudi" (vertical) n'est-il pas construit sur un modèle architectural fixé avant même que naisse le poète ? Le poème classique arabe, n'avait-il pas, outre son "Bahr" (métrique) et ses deux volets, une succession de thèmes qui étaient, eux aussi, imposés d'avance ?

Il est vrai que l'histoire de la poésie arabe moderne a été essentiellement écrite au feu de la révolte contre ces contraintes. Mais n'y a-t-il pas dans la révolte contre la sclérose d'une révolution de quoi réajuster, parfois, sa trajectoire ? Mon entrée sur le terrain de jeu, pieds et poings liés, n'est elle pas pour moi un stimulant supplémentaire à relever le défi malgré les chaines ?

Je dis à Majda en plaisantant : " le nombre 17 est mon porte bonheur. Je veux donc qu'on joue dix-sept sets. Je veux aussi siffler la fin de chaque set à ma guise."

Il répond sérieusement : "d'accord, mais bien que j'aime la symétrie, j'abhorre la monotonie. Je veux donc choisir parmi ces sets deux à diviser chacun en deux jeux, chaque jeu d'une durée égale à celle d'un set ordinaire et deux autres à diviser chacun en trois jeux qui dureraient, eux aussi, chacun autant qu'un set."

Je me laisse immédiatement emporter par son sérieux et dis : "d'accord, à une condition : je prends, sans contestation, les commandes de la narration. Je peux en changer la forme quand je veux, ne te permettre d'en tenir un fil que lorsque je le désire et imposer mon autorité sur le fil du temps, le décomposant et le recomposant comme je l'entends…"

"Mais alors, m'interrompt-il, tu me laisses les lieux! Je veux me déplacer, en toute liberté, là où je voudrai et où me conduira mon destin. A toi alors de me suivre."

"Ou de te précéder, dis-je !"

"Ou de me précéder, dit-il. Mais alors je peux suivre ou ne pas suivre."

"Mais non, dis-je, tu suivras bien ! Car nous allons fixer, dès le départ, trois chemins à suivre."

"Autant que les lignes d'un Haïku, dit-il !"

Je me tais un moment, puis réponds : "oui, autant que les lignes d'un Haïku. Ne suis-je pas le Haïkuteur ?"

"D'accord, dit-il, mais alors nous jouerons un Haïku ! Veux-tu dire ou me laisser la main ?

"Mais, dis-je, c'est plutôt un honneur pour moi de te voir assez mûr pour créer. Je serais heureux de t'entendre dire."

Et lui d'improviser, comme si toute la méditation et toute la concentration qu'exige la création de Haïkus ne le concernait en rien :

Mon étoile au Nord

Des silex sur les dunes

Pleine la lune


Je me tais un moment pour méditer ce qu'il vient de dire. Autant sur le plan du fond que sur celui de la construction, c'est bien un Haïku! Alors je dis : "J'ai voulu faire de toi un simple embryon d'un être cultivé et te voilà Haïkuteur !"

"Juste le temps que tu finisses d'esquisser mes traits définitifs comme tu le désires, répond-il !"

Je réfléchis un peu, puis réponds : "J'accepte de jouer avec toi ton Haïku. Adoptons chacune de ses lignes en tant que chemin et chacune des ses syllabes en tant qu'orientation !

*****

M'étonne le texte qui sort la tête par la "Fenêtre", avant même que je finisse de l'ouvrir. Ses personnages, je les crée du néant, mais ils polémiquent avec moi comme s'ils étaient mes associés dans la paternité de mon œuvre. Il est vrai que j'ai bâti mon modeste itinéraire sur l'expérimentation, sans jamais la brader ni en avoir peur. Mais laisser la barre du jeu de la narration et la planification de son itinéraire entre les mains de quelqu'un d'autre, cela ne m'était jamais arrivé avant la création de Mohamed Lamjed Brikcha.

Je me suis efforcé d'en faire un projet d'intellectuel. J'ai imaginé en faire un compagnon-interlocuteur. Et le voici devenu opposant. S'il parle c'est pour perturber mes plans et si je le contrains au mutisme c'est pour entendre, en mon sein, le vacarme de sa présence. Et voilà que je le crains, n'entamant un mouvement que pour m'entendre m'interroger : "et qu'en dirait, donc, Mohamed Lamjed Brikcha ?" Son tort est qu'il laisse entrevoir un penchant pour le jeu frivole. Ce qui me fait craindre de jouer franchement avec lui, de peur que ce soit un danger pour le jeu lui-même. Alors j'entreprends de le marginaliser, jusqu'à ce que vienne l'étape de la rédaction.

M'étonne le jeu, qui m'impose le recueillement, aussi loin que mon enthousiasme me pousse aux confins de l'absurde. Et m'étonne ma résignation devant les caprices de Mohamed Lamjed Brikcha, qu'il soit présent ou écarté. Je sais qu'il voulait, par pudeur ou par embarras, m'empêcher d'évoquer l'origine de son mal. Mais je ne trouve pas le courage de lui opposer la réalité de ce que je sais de son affaire. Je le suis plutôt dans les labyrinthes de quelques calculs formalistes et de quelques dessins qui occupent, dans le texte, la marge de la marge.

Mais qui dit que l'origine du mal de Mohamed Lamjed Brikcha ne tient pas dans sa marge ? Qui dit que le fait d'investir tout le temps consacré à la préparation, aussi limité soit-il, dans l'esquisse de l'architecture du texte, dans la fixation des délais de sa publication et dans l'écoute de quelques aspects de son rythme, en négligeant astucieusement son contenu… qui dit que ce n'est pas là le meilleur moyen de garantir la liberté de l'imagination créatrice, au sein même des limites de la forme imposée, et de conserver un minimum de spontanéité permettant de prendre plaisir à découvrir les détails en leur temps, lorsque l'idée se fait texte et que le texte se met à chercher la voie pour s'accomplir ?

Le silence de Mohamed Lamjed Brikcha se prolonge. Il m'observe en train d'esquisser "La Boussole de Sidinna", intériorisant le virage qui est en train de s'opérer dans la composition de son personnage. Et, comme s'il se trouvait gêné de ma mainmise sur toutes les ficelles du jeu et de mon renoncement à le faire participer à la création, il prend soudain la parole.

"M'étonne chez le créateur, dit-il, la sincérité de sa ruse. Il ose dévoiler les secrets de sa création en ouvrant une "Fenêtre" comme celle-ci. Puis, il attire l'attention de son lecteur sur ce qu'il fait de l'une de ses cartes, dans un coin du terrain qu'il prend soin de bien éclairer de toutes les lumières, alors qu'il ne cherche qu'à détourner cette même attention de ce qu'il est réellement en train de faire de quelques cartes, autrement plus importantes, dans une toute autre partie du terrain, qu'il fait exprès de maintenir dans le noir le plus total.

J'ai beau essayer de le convaincre que si je dévoilais toutes les cartes de notre jeu, je priverais les lecteurs du plaisir de nous suivre jusqu'à la fin. J'ai beau expliquer que le plus important était de laisser ouverte la "Fenêtre", afin de permettre au spectateur de voir tout le terrain. J'ai beau jurer sincérité en tout ce que je fais exprès de montrer, comme en tout ce que je cherche à cacher jusqu'au moment opportun de le dévoiler. Majda a mis le masque d'un malade au tout début de sa dépression nerveuse et s'est à nouveau réfugié dans son silence, laissant comme un sourire moqueur se figer sur ses lèvres.

*****

Rien de plus profond, rien de plus riche, rien de plus bouillonnant que le silence du peintre et le bruit des vagues déchainées. Ce pourquoi je me réfugie, à mon tour, dans mon silence. Je commence à croquer la forme du texte comme se dessine l'ossature d'un morceau de musique ou se prépare l'espace d'une toile à peindre. Je réalise d'abord un premier croquis des traits de "la Boussole de Sidinna", un projet de tableau conçu sur la base d'un seul module plastique, se répétant autant de fois qu'il y a de sets convenus dans notre jeu. Je montre mon dessin à Mohamed Lamjed Brikcha. Et il ne montre de réaction que ce sourire moqueur, figé sur ses lèvres.

Je regarde mon tableau : dix-sept rectangles approximativement du même volume, des couleurs variées et un alignement vertical. Une forme pas très différente d'un immeuble comme ceux qui pullulent dans les cités dortoirs sans vie. Je me dis : "peut-être est ce la ressemblance des formes qui le dérange"! Et je reprends mon dessin avant de le lui montrer à nouveau : toujours le même sourire moqueur et figé !

J'observe mon nouveau tableau. Il y figure désormais rectangles, polygones et ellipses : trois modules plastiques. Un nombre égal aux lignes du Haïku. Tous les modules s'agencent suivant une succession d'une logique certaine, au sein de la même construction verticale, tout en étant symétriquement répartis sur les trois chemins. Je me dis : "peut-être est-ce l'encombrement des chemins qui le dérange !" Et je reprends mon dessin.

Je réserve aux modules de chaque chemin une variation au sein d'une même couleur qui les réunit et leur donne un aspect relativement indépendant du chemin suivant. Mes couleurs, Je les puise dans les spectres du bleu, puis du vert, puis du rouge. En répartissant les plages d'ombre et de lumière, je dote chaque module d'une composition différente qui le distingue de tous ses semblables par la forme ou par la couleur, de façon à ce qu'ils se ressemblent sans se ressembler.

A nouveau, je montre mon dessin à Mohamed Lamjed Brikcha et à nouveau il lui oppose son sourire, toujours aussi moqueur. Alors je lui crie : "Qu'est ce qui te fait sourire ? N'es-tu jamais satisfait ?"


Sa réaction me surprend. Je découvre, en l'écoutant, puis en observant ce qu'il fait et en scrutant son visage, après avoir tant évité de le regarder, que les traits de sa personnalité ont muri à mon insu. Il me dit :

- "Ce n'est pas que j'ai envie de te disputer ton pouvoir. Tu es le premier et le dernier créateur de ton texte. Mais tu as peur de moi, alors que je ne suis que ta créature. Tu as vite fait de me marginaliser après m'avoir promis de me faire participer à la conception de l'architecture de ton texte. Si tu avais tenu ta promesse, je t'aurais peut-être aidé. Ton dessin aurait échappé à cette monotonie étouffante !"

D'où vient à Mohamed Lamjed Brikcha toute cette maturité ? Il est jeune. La jeunesse est de rude nature. La pondération est œuvre de l'expérience. N'ayant de la vie aucune expérience, d'où lui vient, alors, cette réponse si posée ?

La marge a-t-elle donc de quoi faire murir si vite ? Ou bien est-ce le créateur qui, tel un acrobate, joue sur la ligne séparant la sagesse de l'absurdité, sans être protégé contre la schizophrénie ? Qui peut être ce Mohamed Lamjed Brikcha ? Ma créature, mon associé ou mon ombre sur la terre du dédoublement ?

Je laisse devant lui le tableau que je commence à observer en silence, attendant qu'il se prononce. Il prend alors un papier, tient un crayon et reproduit l'esquisse du premier et du troisième chemin, exactement comme je les ai conçus. En entamant le dessin du second chemin, il dit : "l'essentiel est au centre." Et il travaille sur la seconde orientation qu'il double, sur la troisième qu'il triple, puis sur la cinquième, la triplant comme la troisième et sur la sixième, la doublant comme la seconde. Il me tend, ensuite, son dessin en disant : "ainsi, lui serait-il possible, aussi, de planer !" Et il se tait.

*****

Il était indispensable de reprendre le dessin. Je devais prendre en compte la proposition de Mohamed Lamjed Brikcha, comme je l'avais promis. Quand je finis mon travail, le résultat me plut. Pas seulement le résultat du dessin, mais celui du bouillonnement intellectuel qui m'y a conduit. C'est que Majda m'a poussé à reprendre une forme architecturale de composition, sur laquelle j'avais essayé de travailler dans un autre cadre expérimental, complètement différent de celui-ci. Mes recherches avaient alors atteint un stade assez avancé, en vue d'un livre qui attend toujours de voir le jour.

J'aime l'idée des ailes et je suis vraiment content de voir Mohamed Lamjed Brikcha aspirer au vol, lui que son mal tient solidement attaché à la terre. Mais lorsque je prends du tableau une distance pour mieux l'observer, je me rends compte que le nombre de ses modules a atteint vingt-trois, là où je n'en avais prévu que dix-sept. Je digère la surprise avec un sourire.

M'étonnent les personnages dont je commence l'esquisse au hasard, comme ça vient et qui se dotent vite d'assez de ruse pour s'approprier mon âme et mes efforts, spolier mes idées et remodeler mon goût. Je me dis : "il y a encore assez de temps pour me préparer au virage et jouer avec Majda comme il le désire."

Je me rappelle son exigence que je lui laisse le lieu, afin qu'il se déplace en toute liberté là où il en a envie. Je me souviens aussi de la proposition d'une amie qui m'a conseillé de sillonner le pays pour insuffler à "mon année sur les ailes du récit" un peu du souffle de ses villes et de ses villages. Je me dis: "je me prépare au jeu par le voyage." Et j'observe à nouveau le Haïku de Mohamed Lamjed Brikcha:
Mon étoile au Nord

Des silex sur les dunes

Pleine, la lune

Si "l'étoile du Nord" est visible de partout et "la pleine lune" sur tous les chemins,

si l'essentiel est au centre et qu'au centre s'offrent "Des silex sur les dunes",

et comme les dunes sont l'apanage du Sahara,

alors je ferais bien de commencer mon tour du pays en prenant le chemin du Sud.
*****

Ainsi, j'ai précédé Mohamed Lamjad Brikcha aux confins du Sahara, remplissant mes poumons de son souffle brulant, au beau milieu de l'été. Alors, attention au coup du soleil et bonne lecture.

Le Haïkuteur

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Jolie la première photo et originale et j'aime bien la 3è parce qu'elle me rappelle la ballade que nous avions faitel'an passé avec Michel et notre groupe lors de notre circuit dans le sud , dans les oasis de montagne vers la frontière algérienne !